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Hermann Max

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L’interprétation historique – une notion difficile à cerner ! Une de ses figures clef en est Hermann Max qui a fait ses études de musique sacrée au Conservatoire de Berlin, puis de musicologie, d’histoire de l’art et d’archéologie à l’université de Cologne. Des recherches infatigables dans les bibliothèques et archives, la retranscription fidèle des partitions d’après les sources ainsi que l’aspiration vers une interprétation authentique sont quelques unes de ses nombreuses activités. Grâce à ses efforts, d’innombrables œuvres magnifiques, de l’époque baroque en particulier, ont été préservées de l’oubli. D’autre part, son exécution d’oeuvres standard données en concert, diffusées à la radio ou enregistrées sur CD est considérée comme exemplaire et fait référence. Pour cela il dispose des deux ensembles qu’il a créés : la Rheinische Kantorei et Das Kleine Konzert.

Sans son travail, l’image que l’on se fait de l’époque si marquante du baroque serait incomplète ou faussée. Tout un paysage musical a été redécouvert ou alors complété : la musique de Jean-Sébastien Bach, celle de ses fils et de ses nombreux proches, de ses prédécesseurs et successeurs dans sa fonction de cantor de la Thomasschule, ainsi que de ses contemporains, collègues et élèves. D’innombrables enregistrements radio, des productions pour les radios WDR (Westdeutscher Rundfunk), Deutschlandfunk et Deutschlandradio Kultur ainsi que des productions CD primées attestent ce travail ambitieux. Il faut également relever son travail sur les compositions de Georg Philipp Telemann pour lequel  la ville de Magdebourg lui a décerné le prix Telemann en 1998.

En plus du travail avec ses deux ensembles, Hermann Max est régulièrement invité comme chef d’orchestre lors de tournées en Allemagne ou à l’étranger. Il dirige également des stages d’interprétation de musique ancienne.

En 1992 il a fondé le Festival Alte Musik Knechtsteden (Festival de Musique Ancienne de Knechtsteden) qui a lieu annuellement au mois de septembre dans la basilique romane du monastère de Knechtsteden dans les environs de Cologne.

 

Hermann Max reçoit la Médaille Bach de la ville de Leipzig

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La Médaille Bach de la ville de Leipzig a été attribuée cette année au chef d‘orchestre Hermann Max. Burkhard Jung, maire de la ville de Leipzig, lui a remis la récompense au cours d‘une cérémonie officielle le premier dimanche du Festival Bach au petit château de Gohlis.

La Médaille Bach rend honneur à la démarche ininterrompue de Max vis-à-vis de la musique de Jean-Sébastien Bach. Jung qualifia Hermann Max de fils spirituel de Bach s‘inscrivant, de par son statut d‘ancien élève de Karl Straube et de Günther Ramin, dans la plus pure tradition Lipsienne de l‘ancien Cantor de la Thomasschule. C‘est le professeur Christoph Wolff, directeur des archives Bach à Leipzig, qui prononca son éloge. Wolff, qui connait Hermann Max depuis leurs études communes de musique sacrée à Berlin, a rendu hommage à sa persévérance, de longues années durant, à redonner vie à un répertoire complet de musique sacrée grâce à des concerts qui ont fait référence. La présentation systématique des oeuvres de Jean-Sébastien Bach, de sa famille, de ses élèves, de ses contemporains, de ses prédécesseurs et successeurs dans sa fonction de Cantor par Hermann Max a contribué de façon déterminante au niveau musicologique à la redécouverte et à l‘éclaircissement de l‘environnement de Bach.

MeallieMax2Pour Hermann Max, la pratique d‘exécution historique et les „fouilles“ dans les archives, ces dernières lui ayant valu la réputation d‘exhumeur d‘oeuvres oubliées, sont intimement liées.  Dans son discours de remerciement, Max résuma les buts constamment poursuivis dans son travail avec ses ensembles Die Rheinischen Kantorei et Das Kleine Konzert : „ Depuis le début, le thème central de notre travail a été de prouver que Jean-Sébastien Bach n‘était pas un titan auquel tout devait être mesuré et qui rendait toute la musique d‘avant et d‘après lui de moindre niveau. Non– ce que nous avons voulu montrer, c‘est que les compositeurs précédant Bach, ses contemporains, ses successeurs et ses fils étaient non seulement de bons artisans compositeurs mais également des compositeurs de valeur qui ont fait de la musique un médium grâce auquel ils ont porté à nos oreilles et à notre conscience de façon exemplaire et émouvante […] des catastrophes humaines, des souffrances profondes et d‘heureux prodiges.“

La ville de Leipzig remet la Médaille Jean-Sébastien Bach depuis 2003 et la décerne chaque année à des interprètes internationaux remarquables par leurs mérites particuliers d'exécution et de sauvegarde de la musique de Jean-Sébastien Bach. Ces dernières années, Nikolaus Harnoncourt (2007), Ton Koopman (2006), Sir John Eliot Gardiner (2005), Helmut Rilling (2004) et Gustav Leonhardt (2003) ont recu la médaille Bach.

Communiqué de presse des Archives Bach de Leipzig, 16.06.2008
Fotos: Gert Mothes

 

 
         
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